On aimerait que vivre
aille de soi

Que les cailloux fondent
et que l’amour réponde !

On voudrait aller
dans ses journées

le coeur accordé
et les gestes libre

dans la simple tranquillité
d’être ce que l’on est.

Quelquefois il est vrai,
le miracle s’accomplit.

Pour certains d’ailleurs
plus que pour d’autres.

On perdrait son temps
à questionner cette inégalité.

Regarder plutôt
vers cette clarté d’en haut

qui ne s’habitue pas
à nos obscurités

Francine Carillo, théologienne réformée suisse