Dans les matins
délavés
quand il faut
renouer
avec les gestes
de toujours,
endurer
un autre jour,
se maquiller l’âme
et se donner l’air,
on cherche l’erreur
ou plutôt l’auteur
de son inépuisable
malheur.
On interroge
l’origine,
on met
à la question
un dieu
que l’on peint en démon.
Qu’il s’explique enfin
cet étrange créateur
qui donne
une vie
d’où peut se retirer
l’envie !
Francine Carillo, théologienne réformée suisse