L’élection de Donald Trump en tant que 47ème président des États-Unis plonge le monde dans une forme d’incertitude devant celui que certains commentateurs politiques ne prennent toujours pas au sérieux, le décrivant tantôt comme un fou, un bouffon ou une marionnette.

En France particulièrement, on a déjà fait l’expérience de la manière dont le manque de culture religieuse des médias a empêché une lecture critique de choix politiques qui sont tout sauf des provocations et ne laissent rien au hasard.

Que l’on se souvienne : participation à la marche pour la vie à Washington, nominations de juges ultraconservateurs à la Cour suprême, ou encore transfert de l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, Donald Trump a multiplié les gages à son électorat évangélique lors de sa précédente mandature, au point de que certains ont vu en lui le nouveau Cyrus, ce roi païen souverain des Perses et des Mèdes, qui en 550 avant notre ère, est accueilli en sauveur par les populations des pays conquis et en particulier par les Israélites autorisés par le célèbre édit, à retourner à Jérusalem. Il a déjà été démontré la manière dont les dirigeants de la nation américaine se trouvent investis par une partie de leur électorat d’une tâche particulière très largement religieuse, et comment l’utilisation de la rhétorique messianique – notamment par les présidents Reagan et Bush Junior-, a été utilisée pour justifier des décisions en matière de politique étrangère.

Ce messianisme, d’abord religieux, a évolué dans une forme purement idéologique basée sur l’idée que les États-Unis doivent restituer à l’humanité des préceptes moraux et religieux et un « bonheur » longtemps dérobé aux hommes par la privation de libertés fondamentales. Pour mener à bien ce projet, Donald Trump pourra compter sur l’un de ses soutiens les plus actifs : le milliardaire libertarien Elon Musk et son réseau social international X.

Pasteur Fabian Clavairoly

 

A noter :

– Dimanche 10 novembre à 10h30 : Culte pour les familles ayant vécu un deuil.
– Mercredi 13 novembre à 19h00 : groupe 20-30 ans : « Trump et les évangéliques américains »
– Samedi 16 à 16h30 : Culte des petits autour de Myriam la prohétesse
– Dimanche 17 à 9h00 : Théo’café : Figures de résistance protestante : MartinNiemöller par le professeur Frédéric Rognon puis culte à 10h30
– Dimanche 17 de 10h30 à 16h00 : Dimanche en Fête
– Jeudi 21 novembre à 15 h, nous aurons le plaisir d’avoir à nouveau au milieu de nous Jean-Michel Douiller pour une séance toujours appréciée de chants participatifs, juste avant l’Avent :  « chanter de toute son âme, prier de tout son cœur » en salle Bartholmé.

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Édito

Noël comme la promesse d’un engagement.

La célébration de Noël ne vient pas couronner une année réussie. Elle trouve difficilement sa place dans un monde inachevé, fragile, parfois brisé. Et c’est précisément dans ce monde que Dieu choisit de se dire envers et contre tout.

En Jésus-Christ, Dieu ne se contente pas de parler au monde : il s’y expose. Il assume la condition humaine, ses limites, ses peurs, ses silences. L’Évangile de Noël n’est pas celui d’un Dieu lointain venu rétablir l’ordre par la force, mais celui d’un Dieu proche, vulnérable, confié aux mains des hommes.

A Noël donc, malgré certains fantasmes tenaces, rien n’est idéalisé : ni la famille, ni la société, ni la foi elle-même ! Et c’est précisément dans cette réalité que l’Évangile prend chair.

Dans la foi réformée, nous confessons que Dieu n’attend pas que l’humanité s’élève jusqu’à lui ; c’est lui qui s’abaisse gratuitement. La grâce précède toujours la foi. Noël en est la manifestation éclatante : avant toute confession, avant toute Église, avant toute compréhension, un enfant nous est donné.

Cela engage aussi notre manière d’être Église. Non pas une Église sûre d’elle-même, installée dans ses certitudes, mais une Église appelée à la modestie, à l’écoute, à la veille. Une Église qui ne possède pas Dieu, mais qui témoigne humblement de sa présence.

Célébrer Noël, ce n’est donc pas comme certains le prétendent, fuir le réel le temps d’une parenthèse enchantée, mais bien tout le contraire : croire et témoigner que Dieu s’y engage pour le travailler.

C’est entendre, au cœur de l’histoire humaine, cette promesse renouvelée : Dieu avec nous.

A chacune, à chacun, je souhaite un Noël béni par la présence de Dieu dans notre réalité.

Pasteur Fabian Clavairoly

Welcome

Le Bouclier wishes to be, above all, a lively Reformed parish. As heir to the first Reformed community founded by Jean Calvin, « Le Bouclier » (The Shield, named after the name of the street) is made up of 1,200 members and accompanied by two pastors.

« Le Bouclier » seeks to offer sharing and communion in an open-minded way so that parishioners and their friends may live through their spiritual questions together in the light of the Gospel. Today, all age groups are equally represented with, as a consequence, very active young people.

We offer a church service every Sunday which is sometimes followed by lunch. There are activities for all ranging from a group of young parents, a choir, « les doigts agiles » (nimble fingers), « les causeries du jeudi » (Thursday afternoon chats), evening meals, Bible studies, adult catechism and long walks which take place at different periods of the year.

Willkommen

Herzlich willkommen. Die evangelische reformierte Gemeinde « Le Bouclier » ist die Erbin der ersten Gemeinde, die in Strasbourg von Jean Calvin gegründet wurde.

Alle Altersgruppen haben ihren Platz und ein Schwerpunkt liegt auf der Jugendarbeit: vom Krabbelgottesdienst, über den Kindergottesdienst und Konfirmandenunterricht, bis zur Jugendarbeit, mehreren Freizeiten, und internationalen Workcamps. Andere Aktivitäten der Gemeinde sind der Chor, der Gospelchor, der Frauen-Handarbeitskreis, das Treffen der Senioren, die « Essen zu Hause mit je 8 Personen », die Wandergruppe, Bibelkreise, Erwachsenenkatechismus…

Die musikalischen Aktivitäten, herkommend von der reformierten Psalmtradition, und heute mit den Chören, der neuen « von JS Bach erträumten » Orgel, und vielen Konzerten, Kantatengottesdiensten, ist ein anderer Schwerpunkt der Kirchengemeinde.

Nach dem Sonntagsgottesdienst (um 10h30) findet einmal im Monat ein gemeinsames Essen statt.

Die Gemeinde besteht heute aus 1200 Gemeindemitgliedern mit zwei Pfarrstellen . »Le Bouclier » bietet den Gemeindemitgliedern und ihren Freunden einen Ort, an dem sie sich begegnen können und an dem sie ihre Fragen und Beschäftigungen hinsichtlicht ihres Glaubens teilen und leben können.