Connaissez-vous Peter James ?

Qui est Peter James ?

A l’origine je viens, comme le nom l’indique, d’Angleterre. Je suis en France depuis 50 ans, et depuis 1991 en Alsace. C’est la raison pour laquelle on peut dire que je suis un « Alsacien de découverte ». Je suis marié à Estelle, qui chante au chœur. Et j’ai deux enfants, de 23 et 20 ans. Professionnellement, je manage une équipe de gestionnaire de projets pour une banque bien connue dans la région. Pendant mon temps libre, j’aime faire du sport, en particulier du volleyball.

Je participe au Bouclier depuis 2006 où j’ai réalisé plusieurs projets, comme la vidéo et la base de données. J’ai été Conseiller presbytéral pendant 12 années, et mes enfants ont eu la chance d’y suivre le catéchisme.

Quand et comment êtes-vous arrivé dans la paroisse du Bouclier ?

En revenant à Strasbourg, nous avons cherché, pour nos enfants et pour nous même, une église où nous pourrions nous impliquer. Après quelques cultes dans d’autres églises de la ville, nous avons pris la direction de la paroisse.

Pour l’anecdote, le premier jour où nous sommes allés au culte au Bouclier le pasteur nous a parlé et demandé pourquoi nous sommes là. Après quelques échanges, sa conclusion a été simple : « Ne cherchez plus, l’église pour vous et vos enfants, c’est ici, au Bouclier » !

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’y rester ?

Avant tout, les pasteurs. Parallèlement à cela, la qualité des cultes, en particulier les prédications, sont vraiment spéciales et incomparables. La qualité d’animation de la jeunesse a aussi été importante pour nous, à cause de nos enfants.

Ces deux éléments ont été les plus importants pour nous et nous ont convaincus de choisir le Bouclier.

Selon vous, c’est ce qui fait la particularité des cultes au Bouclier par rapport aux autres paroisses que vous connaissez ?

Bien sûr, ce sont les mêmes aspects qui m’ont déjà convaincu de rester au Bouclier. Donc la qualité des prédications et des cultes en général, mais aussi la présence et participation de paroissiens, que l’on ne trouve pas dans d’autre églises. Et maintenant, depuis quelques années, la vidéo vient naturellement s’y ajouter.

Que-faites-vous dans la paroisse du Bouclier ?

Après m’être impliqué dans plusieurs projets pour la paroisse, je coordonne actuellement l’équipe vidéo. La paroisse a commencé à faire la vidéo en 2020 : le culte est filmé et diffusé en direct sur Zoom et YouTube. Il est également possible de regarder le culte ultérieurement sur YouTube. Les paroles des chants et les lectures bibliques sont également projetées dans le temple par le groupe technique. Comme j’ai toujours été attiré par les nouvelles technologies, je me suis occupé de la mise en place de toute cette partie informatique et technique, en compagnie de quelques autres paroissiens. Ce fut une aventure passionnante en 2020 et en 2021. Et maintenant nous continuons avec une dizaine de personnes de l’équipe technique. J’accompagne l’équipe qui travaille la vidéo et j’essaie d’être présent pendant les cultes.

Pourquoi avez-vous fait la vidéo au Bouclier ?

Nous avons commencé avec la vidéo à cause du Covid au printemps 2020. Se retrouver ensemble pour aller au culte n’était alors plus possible. Alors nous avons essayé de diffuser le culte par Zoom et de filmer les pasteurs dans le temple. Comme ça, les paroissiens ont pu avoir le culte chez eux. Cette nouvelle façon de vivre le culte a intéressé beaucoup de personnes, au-delà de la paroisse. C’est la raison pour laquelle on a installé la vidéo au début de 2021. Maintenant on y trouve 4 caméras, deux micros et deux projecteurs dans le temple. Et il faut ajouter que je suis très content que les gens participent à cette aventure et qu’ils permettent ainsi de la continuer.

Pourquoi avez-vous continué avec la vidéo après le Covid ?

Nous avons constaté que la vidéo permettait aux personnes de vivre le culte à distance, pour les personnes sans possibilité ou volonté de déplacer. Cette offre est très appréciée ; chaque dimanche, une vingtaine de personnes participe au culte par Zoom. C’est aussi un bon moyen de faire découvrir la paroisse au travers de YouTube. Ils peuvent ainsi suivre le culte et apprécier la parole particulière du Bouclier.

J’aimerai terminer en rappelant que la richesse de la paroisse est la participation de nombreux bénévoles dans les activités paroissiales. J’invite donc le lecteur à donner du temps et à apporter ses compétences à la paroisse pour que cette force du Bouclier puisse continuer 😉

Propos recueillis par Maite Peters

A noter :

  • Dimanche 04 à 10h30 : Culte et baptême de Marceau
  • Mercredi 07 à 19h00 : Rencontre du groupe 20-30 : « L’emprise et les abus spirituels dans la religion : comprendre, prévenir, accompagner ». Pour échanger sur ce sujet d’actualité, nous recevrons la Professeure Annick Vanderlinden, maître de conférence à la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg. Venez nombreux !
  • Dimanche 11 mai à 10h30 : Culte et baptêmes de Joséphine et Ferdinand
  • Jeudi 15 mai à 15h00 : Causerie du Jeudi : « Contentieux de la responsabilité climatique : où en est t’on ? » par Francis Mallol, Président honoraire de tribunal administratif

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Édito

Il y a dans les Évangiles une étonnante vérité : Jésus aime manger.

Non pas pour le plaisir de la table, mais parce que le repas est le lieu de la rencontre. À chaque fois qu’il s’assied pour partager le pain, quelque chose se révèle — de Dieu, de l’autre, et du Royaume à venir.

Jésus ne choisit pas toujours bien ses convives, du moins selon les critères du monde. On le voit à table avec les pécheurs, les publicains, les gens de mauvaise réputation. Cela scandalise les bien-pensants de son temps : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les pécheurs ? » demandent-ils.

Mais c’est précisément là que réside la grâce. Le repas devient signe d’une communion offerte, non à ceux qui se croient dignes, mais à ceux qui ont faim de pardon, de présence et de vie.

Chez Lévi, chez Zachée, chez Marthe et Marie, dans la foule des cinq mille ou au soir de la Cène, le Christ se fait compagnon de table. Il rompt le pain, partage le vin, écoute, enseigne, relève. À table, il n’y a plus de hiérarchie : le riche et le pauvre, le juste et le pécheur, le disciple fidèle et le traître s’y retrouvent côte à côte. C’est là, au cœur d’un repas, que se dévoile le visage d’un Dieu proche, humain, qui entre dans nos maisons et dans nos vies.

Et quand tout semble fini — après la croix, après la mort — c’est encore à table qu’il se fait reconnaître : à Emmaüs, lorsqu’il rompt le pain, ou au bord du lac, quand il prépare du poisson pour ses amis fatigués. Le Ressuscité continue de nous inviter à sa table.

Chaque fois que nous partageons le pain, que nous ouvrons nos portes, que nous accueillons l’autre sans condition, le Royaume s’approche. Peut-être faut-il redécouvrir cela aujourd’hui : dans un monde pressé, fragmenté, méfiant, le repas demeure un lieu de grâce. S’asseoir, écouter, bénir, rompre le pain ensemble — voilà déjà un geste d’Évangile.

Nous avons vécu dimanche un très beau moment à l’issue du culte avec un repas fraternel qui a rassemblé presque 60 personnes. Merci Jean-Fréd et Magali ! Dans la tradition réformée, ce lien entre table eucharistique et table fraternelle a toujours été essentiel. Le repas de communion déborde sur la vie communautaire : il nous envoie vers la table des autres, celle où se construit la fraternité concrète, en unissant ce que nous croyons et ce que nous vivons.

A une époque où l’on mange souvent seul et rapidement, ces repas partagés donnent à l’Église son visage de corps vivant. Autour d’une table, on ne consomme pas seulement des mets : on apprend à se connaitre. On reçoit la présence des autres, on apprend la lenteur, l’écoute, la gratitude, y compris parfois aux côtés d’un prochain que l’on n’a pas choisi…

Le repas communautaire, intergénérationnel, devient alors geste spirituel : il affirme que la communion n’est pas qu’une idée, mais une expérience tangible du Royaume qui vient. Chaque fois que l’Église se met à table, là où le pain est rompu et le vin partagé, c’est toujours Dieu qui, le premier, nous invite. Nous aimerions pouvoir proposer au moins un repas par mois pour vivre ces temps de partage précieux. Pour cela, l’engagement de certains est indispensable et nous aurions besoin d’une ou deux équipes en plus pour une parfaite régularité.
Alors si vous aimez cuisiner et/ou discuter, faites-moi signe !

Pasteur Fabian Clavairoly

Prochains repas fraternels à noter (avec les équipes car il y a des talents derrière chaque repas) :

Dimanche 21 décembre : Jeanne, Fiete et les étudiants du groupe 20-30

Dimanche 11 janvier : Kader, Caroline, Christine & Co

Dimanche 1er février : Anne-Muriel, Stéphanie, Bruno, Christian, Jérôme, Françoise et Jean-Fréd

Dimanche 22 mars : Vera, Fabian

Welcome

Le Bouclier wishes to be, above all, a lively Reformed parish. As heir to the first Reformed community founded by Jean Calvin, « Le Bouclier » (The Shield, named after the name of the street) is made up of 1,200 members and accompanied by two pastors.

« Le Bouclier » seeks to offer sharing and communion in an open-minded way so that parishioners and their friends may live through their spiritual questions together in the light of the Gospel. Today, all age groups are equally represented with, as a consequence, very active young people.

We offer a church service every Sunday which is sometimes followed by lunch. There are activities for all ranging from a group of young parents, a choir, « les doigts agiles » (nimble fingers), « les causeries du jeudi » (Thursday afternoon chats), evening meals, Bible studies, adult catechism and long walks which take place at different periods of the year.

Willkommen

Herzlich willkommen. Die evangelische reformierte Gemeinde « Le Bouclier » ist die Erbin der ersten Gemeinde, die in Strasbourg von Jean Calvin gegründet wurde.

Alle Altersgruppen haben ihren Platz und ein Schwerpunkt liegt auf der Jugendarbeit: vom Krabbelgottesdienst, über den Kindergottesdienst und Konfirmandenunterricht, bis zur Jugendarbeit, mehreren Freizeiten, und internationalen Workcamps. Andere Aktivitäten der Gemeinde sind der Chor, der Gospelchor, der Frauen-Handarbeitskreis, das Treffen der Senioren, die « Essen zu Hause mit je 8 Personen », die Wandergruppe, Bibelkreise, Erwachsenenkatechismus…

Die musikalischen Aktivitäten, herkommend von der reformierten Psalmtradition, und heute mit den Chören, der neuen « von JS Bach erträumten » Orgel, und vielen Konzerten, Kantatengottesdiensten, ist ein anderer Schwerpunkt der Kirchengemeinde.

Nach dem Sonntagsgottesdienst (um 10h30) findet einmal im Monat ein gemeinsames Essen statt.

Die Gemeinde besteht heute aus 1200 Gemeindemitgliedern mit zwei Pfarrstellen . »Le Bouclier » bietet den Gemeindemitgliedern und ihren Freunden einen Ort, an dem sie sich begegnen können und an dem sie ihre Fragen und Beschäftigungen hinsichtlicht ihres Glaubens teilen und leben können.