Dimanche 5 novembre

« Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » Apocalypse 21,4

Dimanche le 5 novembre nous célébrerons le culte des endeuillés de notre paroisse. Nous évoquerons les noms des personnes qui nous ont quittées au cours de l’année écoulée

Le culte des endeuillés est le moment  où nous nous souvenons des personnes de notre paroisse qui sont décédées au cours de la dernière année et dont nous avons célébré les cultes de reconnaissance et d’action de grâce pour la vie qu’ils ont menée.  Ce culte d’accompagnement et de consolation est destiné aux proches et à ceux qui ont survécu aux défunts et est la troisième proposition de notre église pour accompagner le deuil des proches après l’entretien pastoral après le décès et la cérémonie des obsèques. Mais il concerne aussi l’ensemble de la communauté parce qu’il nous rappelle notre commune  vulnérabilité et condition d’être mortels.

La vie humaine commence et se termine par des larmes. Le nouveau-né naît avec des pleurs. La mort se passe dans les larmes et entre ces deux moments extrêmes de la vie chacun d’entre nous versera beaucoup d’autres larmes à moins de s’être habitué à ne pas pleurer.

Certains  d’entre nous ici ont versé des larmes au cours  et des derniers mois. Nous avons pleuré d’abord  auprès du lit de notre proche malade puis auprès de sa tombe soit  en secret ou avec d’autres des larmes pour un l’être humain qui nous manque désormais, des larmes de soulagement, parce que sa souffrance insupportable est enfin terminée, des larmes pour des moments manqués, pour ce qui n’a pas été dit ou fait et qui aurait pourtant pu être.

Mais à travers la résurrection de Jésus-Christ nous croyons que  la mort est privée de son apparente invincibilité, de sa finalité, de son triomphe éternel. La mort sera un jour éphémère  lorsque Dieu reviendra et que son règne éternel commencera. Nous aurons part à ce règne.

Jean Gustave Hentz

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Édito

Le meilleur moment c’est maintenant

Il y a deux semaines, j’ai été invitée à participer à la rencontre du groupe « Justice de Genre » des Églises luthériennes d’Europe de l’Ouest à Utrecht (Pays-Bas). En plus de découvrir la beauté des villes néerlandaises, leurs spécialités culinaires et leurs spécificités ecclésiales, j’ai eu la chance de pouvoir discuter avec d’autres théologiennes protestantes de l’importance d’annoncer l’espérance dans un monde en tension.

Une phrase dite pendant notre rencontre m’a particulièrement marqué : « Il n’y a pas de meilleur moment pour être l’Église que celui dans lequel nous vivons aujourd’hui… ».

Alors que la sécularisation va bon train et qu’il est de plus en plus difficile de trouver des bénévoles pour nos activités et des pasteur.es pour nos paroisses, c’est aujourd’hui que nous sommes appelés à servir le Seigneur et notre prochain. Alors que nous vivons dans un monde particulièrement violent et sur une planète qui souffre de notre indifférence, c’est aujourd’hui que nous sommes appelés à être des messagers et messagères d’espérance.

Je ne sais pas pour vous, mais il m’est souvent difficile de réussir à vivre dans le moment présent. Dès que j’ai fini une tâche, je me projette déjà dans la suivante : je pense à mon prochain culte, ma prochaine séance de catéchisme, mes prochaines vacances, ma prochaine année. Et maintenant que j’ai de supers outils pour travailler de plus en plus vite, notamment les IA, et un téléphone toujours dans la main, je n’ai jamais été aussi rapide. Je suis une personne performante et efficace… Mais à quel prix, puisque les TO-DO List m’empêchent de penser. J’ai besoin de me souvenir que je dois vivre ma vie maintenant et pas plus tard. J’ai besoin de reprendre mon souffle. J’ai besoin de sortir ma tête de mon ordinateur et de lever les yeux vers ce qui m’entoure et Celui qui m’accompagne.

Comment incarner l’espérance que je fonde dans le Dieu de vie, tant en paroles qu’en actes, si je crois que ce qui est attendu de moi est toujours de me projeter dans l’à-venir ?

Il n’y a pas de meilleur moment pour être l’Église que celui dans lequel nous vivons aujourd’hui et il n’y a pas de meilleur moment pour vivre que le présent qui nous est donné.

Même dans les moments plus difficiles, ma foi en un Dieu d’amour m’offre réconfort et confiance. L’Esprit me donne le Souffle qui me sort de mon apnée et je respire enfin : oui j’en suis sûre, malgré l’installation des idées totalitaires dans notre pays, les injustices répétées commises contre les femmes et les minorités, la destruction de l’environnement, Dieu nous donnera justice et paix.

Et c’est cette espérance future qui me permet de ne pas croire que tout cela n’a aucun sens ou que l’Église est destinée à disparaître. Le meilleur moment pour vivre, c’est maintenant. Le meilleur moment pour faire vivre l’Église, c’est maintenant. Le meilleur moment pour se tourner vers les autres, c’est maintenant.

Alors belle fin de mois de novembre à toustes ! Que vos derniers jours avant l’Avent soient beaux à vivre dans leur présent.

Pasteure vicaire Juliette Marchet

Welcome

Le Bouclier wishes to be, above all, a lively Reformed parish. As heir to the first Reformed community founded by Jean Calvin, « Le Bouclier » (The Shield, named after the name of the street) is made up of 1,200 members and accompanied by two pastors.

« Le Bouclier » seeks to offer sharing and communion in an open-minded way so that parishioners and their friends may live through their spiritual questions together in the light of the Gospel. Today, all age groups are equally represented with, as a consequence, very active young people.

We offer a church service every Sunday which is sometimes followed by lunch. There are activities for all ranging from a group of young parents, a choir, « les doigts agiles » (nimble fingers), « les causeries du jeudi » (Thursday afternoon chats), evening meals, Bible studies, adult catechism and long walks which take place at different periods of the year.

Willkommen

Herzlich willkommen. Die evangelische reformierte Gemeinde « Le Bouclier » ist die Erbin der ersten Gemeinde, die in Strasbourg von Jean Calvin gegründet wurde.

Alle Altersgruppen haben ihren Platz und ein Schwerpunkt liegt auf der Jugendarbeit: vom Krabbelgottesdienst, über den Kindergottesdienst und Konfirmandenunterricht, bis zur Jugendarbeit, mehreren Freizeiten, und internationalen Workcamps. Andere Aktivitäten der Gemeinde sind der Chor, der Gospelchor, der Frauen-Handarbeitskreis, das Treffen der Senioren, die « Essen zu Hause mit je 8 Personen », die Wandergruppe, Bibelkreise, Erwachsenenkatechismus…

Die musikalischen Aktivitäten, herkommend von der reformierten Psalmtradition, und heute mit den Chören, der neuen « von JS Bach erträumten » Orgel, und vielen Konzerten, Kantatengottesdiensten, ist ein anderer Schwerpunkt der Kirchengemeinde.

Nach dem Sonntagsgottesdienst (um 10h30) findet einmal im Monat ein gemeinsames Essen statt.

Die Gemeinde besteht heute aus 1200 Gemeindemitgliedern mit zwei Pfarrstellen . »Le Bouclier » bietet den Gemeindemitgliedern und ihren Freunden einen Ort, an dem sie sich begegnen können und an dem sie ihre Fragen und Beschäftigungen hinsichtlicht ihres Glaubens teilen und leben können.