Journée de réflexion « Couple et conjugalité » : save the date !

Avec la Réforme au XVIème siècle, le couple se voit attribuer une légitimité bien au-delà de l’objectif qui lui était traditionnellement assigné : la procréation. Il y a en effet pour les réformateurs protestants tant de manières différentes d’être féconds !

C’est alors le début d’une réflexion au long cours sur le sens de la conjugalité… et ses complexités.

Née du constat que cette réflexion ne concerne de loin pas que les couples que l’Église accompagne chaque année dans le cadre de la préparation de leur mariage, cette journée est un rendez-vous riche d’apports bibliques et théologiques, de réflexions actuelles et d’échanges sur la vie de couple, ses défis et ses évolutions, pour toutes les personnes en recherche de sens.

Ouverte à tous et à chacune et chacun en particulier, cette rencontre est avant tout un temps de partage qui regroupe non seulement les personnes qui préparent leur mariage mais aussi celles qui sont déjà passées par-là les années précédentes, ou encore celles qui après une rupture, se posent des questions.

Alors, que vous veniez seul ou en couple, quel que soit votre âge et votre vécu, votre profil et votre histoire sont précieux. Si cette démarche vous parle, sentez-vous libre de participer à ce temps de cheminement entre témoignage et formation théologique. Nous partagerons le repas au moment de midi, et plusieurs personnes viendront avec leur enfant donc un accueil sera organisé dans la pièce voisine.

Date : Samedi 4 mars 2023 de 10h00 à 15h30

Lieu : paroisse du Bouclier

Inscriptions (gratuites) par mail à : clavairoly@lebouclier.com

Bien à vous,

Pasteur Fabian Clavairoly

 

Semaines à venir

– Dimanche 29 janvier à 10h30 : Culte avec Sainte Cène au Bouclier et en visio sur https://www.lebouclier.fr/distanciel/

Samedi 4 février à 16h30 : Culte des tout petits sur les animaux dans la Bible

Dimanche 5 février à 9h00 : Catéchisme pour adultes : « Foi et Musique » par Jean-Michel Douiller organiste

Dimanche 5 février à 10h30 : Culte avec Dimanche en Fête pour tous les enfants de la paroisse.

 Dimanche 5 février, 13h00-19h00 : journée d’étude avec Dan Jaffé, professeur d’histoire des religions à l’Université Bar-Ilan, »Jésus : histoire d’un prophétisme révolu. Approches socio-historiques » au F.E.C. Place Saint-Etienne à Strasbourg

– Lundi 6 février à 17h00: conférence de Dan Jaffé, « Les premiers chrétiens de l’Histoire Identités, dialogues, polémiques », Librairie Kleber, Salle Blanche.

Information

il reste des places pour le camp ski organisé du 11 au 18 février : n’hésitez pas à prendre contact pour toute demande de renseignements !

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Édito

Mémoire sans nationalisme

En France, la Toussaint est derrière nous – un jour où l’on décore les tombes, allume des bougies et garde vivants les souvenirs. Pour les chrétiens protestants, comme moi, le dimanche dans trois semaines sera le « dimanche des défunts » (Totensonntag) – le dernier dimanche de l’année ecclésiastique, où nous nous souvenons des morts. Comme mon grand-père aime le rappeler, ce jour est souvent aussi appelé « dimanche de l’Éternité » (Ewigkeitssonntag). L’accent est mis sur la vie éternelle et la résurrection, c’est-à-dire sur l’éternité de Dieu et l’espérance au-delà de la mort. Cette idée me semble très belle : « dimanche de l’Éternité » ne nous rappelle pas seulement les défunts, mais nous invite aussi à réfléchir au-delà. Ainsi, le « dimanche des défunts » devient non seulement un jour de mémoire, mais une transition entre le passé, le présent et ce qui est à venir. Dans les paroisses protestantes, on ne pense donc pas seulement à la mort, mais on met en avant l’espérance et la vie éternelle.

Vous vous demandez peut-être pourquoi, en tant que communauté réformée au  Bouclier, nous avons vécu le culte en mémoire des défunts dimanche dernier et n’avons pas attendu le dimanche de l’Éternité pour le faire : historiquement, le  dimanche des morts a été ordonné à l’Église de Prusse en 1816 par le roi Frédéric-Guillaume  III – à l’origine en mémoire des soldats tombés pendant les  guerres de libération contre Napoléon, mais aussi fortement lié symboliquement au décès de la reine Louise, figure du pouvoir. Dans l’opinion publique, elle est devenue un symbole du combat contre la France – une image nationaliste qui a dès le départ associé ce jour à des idéaux politiques et militaires.

Ainsi, le « dimanche des morts » pensé comme un hommage aux soldats tombés, a pris immédiatement des traits politiques et nationalistes.  La liberté y était associée à l’effort militaire et à l’obéissance envers le roi. C’est pourquoi, au Bouclier, nous ne célébrons pas simplement ce que le roi de Prusse avait prévu et avons déjà, à la Toussaint, pris un moment de recueillement pour penser à nos défunts.

Lors du Camp Caté de cette année, pendant les vacances, nous avons parlé avec les jeunes exactement de la liberté et de ce que signifie être courageux aujourd’hui. Il est devenu clair : la liberté n’est pas un état que l’on conquiert par les armes ou la violence. Elle se manifeste en regardant, en intervenant lorsque les autres détournent le regard.
Au camp, nous avons notamment étudié la figure de Mariann Edgar Budde, évêque de Washington. Dans son sermon lors de l’investiture du président des États-Unis en 2024, elle a adressé des paroles claires à Donald Trump et a lancé un appel pressant à la responsabilité, à la miséricorde et à la justice. Elle a montré que la foi est toujours une posture : élever la voix là où les gens souffrent, attirer l’attention sur l’injustice et défendre l’humanité.

Entre la Toussaint et le dimanche des défunts, il ne s’agit donc pas seulement de semaines de mémoire, mais au-delà d’une date, d’un espace à habiter : une invitation à s’arrêter, regarder, apprendre l’espérance et assumer la responsabilité que nous  avons les uns envers les autres.

Car le vrai courage ne se manifeste pas dans le combat – mais dans la paix.

Fiete Wasmuth, volontaire VISA de la paroisse du Bouclier

Welcome

Le Bouclier wishes to be, above all, a lively Reformed parish. As heir to the first Reformed community founded by Jean Calvin, « Le Bouclier » (The Shield, named after the name of the street) is made up of 1,200 members and accompanied by two pastors.

« Le Bouclier » seeks to offer sharing and communion in an open-minded way so that parishioners and their friends may live through their spiritual questions together in the light of the Gospel. Today, all age groups are equally represented with, as a consequence, very active young people.

We offer a church service every Sunday which is sometimes followed by lunch. There are activities for all ranging from a group of young parents, a choir, « les doigts agiles » (nimble fingers), « les causeries du jeudi » (Thursday afternoon chats), evening meals, Bible studies, adult catechism and long walks which take place at different periods of the year.

Willkommen

Herzlich willkommen. Die evangelische reformierte Gemeinde « Le Bouclier » ist die Erbin der ersten Gemeinde, die in Strasbourg von Jean Calvin gegründet wurde.

Alle Altersgruppen haben ihren Platz und ein Schwerpunkt liegt auf der Jugendarbeit: vom Krabbelgottesdienst, über den Kindergottesdienst und Konfirmandenunterricht, bis zur Jugendarbeit, mehreren Freizeiten, und internationalen Workcamps. Andere Aktivitäten der Gemeinde sind der Chor, der Gospelchor, der Frauen-Handarbeitskreis, das Treffen der Senioren, die « Essen zu Hause mit je 8 Personen », die Wandergruppe, Bibelkreise, Erwachsenenkatechismus…

Die musikalischen Aktivitäten, herkommend von der reformierten Psalmtradition, und heute mit den Chören, der neuen « von JS Bach erträumten » Orgel, und vielen Konzerten, Kantatengottesdiensten, ist ein anderer Schwerpunkt der Kirchengemeinde.

Nach dem Sonntagsgottesdienst (um 10h30) findet einmal im Monat ein gemeinsames Essen statt.

Die Gemeinde besteht heute aus 1200 Gemeindemitgliedern mit zwei Pfarrstellen . »Le Bouclier » bietet den Gemeindemitgliedern und ihren Freunden einen Ort, an dem sie sich begegnen können und an dem sie ihre Fragen und Beschäftigungen hinsichtlicht ihres Glaubens teilen und leben können.