Dimanche, nombre de paroisses fêtent la fête des récoltes et le dimanche du judaïsme.

Pour nous au Bouclier à travers aussi la campagne œcuménique européenne « # juifs et chrétiens : plus proches que tu ne le penses ? », nous  souhaitons inciter nos paroissiens et amis de la paroisse à prendre conscience des liens étroits qui unissent le christianisme et le judaïsme. Cette réflexion s’inscrit dans un contexte politique difficile, de guerre au Proche-Orient après le pogrom du 7 octobre qui a ouvert une période de grandes souffrances pour les peuples. Notre démarche est religieuse, particulièrement attentive à ne pas confondre ce qui est théologique et ce qui est politique. Au-delà de nos sensibilités respectives, il nous paraît important de revenir, ici en France et particulièrement en Alsace, à ce qui nous unit, juifs et chrétiens.

Rappelons que l’enracinement du christianisme dans le judaïsme est particulièrement visible lors des fêtes religieuses.

Soukkot (qui aura lieu cette année du 16 au 24 octobre) et la fête des récoltes (parfois aussi appelée fête des moissons) sont présentés sur un des panneaux. Ce sont un des exemples des affiches qui mettent en évidence les points communs et les différences entre le judaïsme et le christianisme. Le travail que nous effectuons est de montrer à la fois les proximités et les distances entre nos religions. L’objectif est de favoriser une meilleure connaissance du judaïsme dans une approche de la foi juive vécue, de contribuer à faire tomber les préjugés à l’égard du judaïsme, de percevoir la diversité de la vie juive et de lutter ainsi contre la montée de l’antisémitisme.

Mercredi soir 2 octobre jusqu’au 4 , les Juifs du monde entier célèbrent le nouvel an selon le calendrier hébraïque. Cette fête de Roch Hachana « tête ou début de l’année » en hébreu, commémore la création par Dieu et, en même temps, inaugure les fêtes d’automne prescrites par la Torah pour le mois de Tichrit.

Ensemble, juifs et protestants, engageons-nous à faire fructifier notre mission commune, reçue de notre Créateur, au service de la paix.

Grandes fêtes juives de l’an 5785 (2024) :

3-4 octobre               Roch Hachana (Nouvel An)

12 octobre         :     Yom Kippour (Grand Pardon)

17 à 25 octobre      :   Souccot (Fête des Tentes ou Cabanes)

26 déc. -2 janvier     :  Hanoukkah (Fête des Lumières)

Evelyne Will-Muller

A noter :

Dimanche 6 à 10h30 : Culte

Dimanche 13 octobre à 9h00 : Théo café avec le professeur Frederic Rognon sur le thème « Figures de résistance protestante : Dietrich Bonhoeffer »

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Édito

Il y a dans les Évangiles une étonnante vérité : Jésus aime manger.

Non pas pour le plaisir de la table, mais parce que le repas est le lieu de la rencontre. À chaque fois qu’il s’assied pour partager le pain, quelque chose se révèle — de Dieu, de l’autre, et du Royaume à venir.

Jésus ne choisit pas toujours bien ses convives, du moins selon les critères du monde. On le voit à table avec les pécheurs, les publicains, les gens de mauvaise réputation. Cela scandalise les bien-pensants de son temps : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les pécheurs ? » demandent-ils.

Mais c’est précisément là que réside la grâce. Le repas devient signe d’une communion offerte, non à ceux qui se croient dignes, mais à ceux qui ont faim de pardon, de présence et de vie.

Chez Lévi, chez Zachée, chez Marthe et Marie, dans la foule des cinq mille ou au soir de la Cène, le Christ se fait compagnon de table. Il rompt le pain, partage le vin, écoute, enseigne, relève. À table, il n’y a plus de hiérarchie : le riche et le pauvre, le juste et le pécheur, le disciple fidèle et le traître s’y retrouvent côte à côte. C’est là, au cœur d’un repas, que se dévoile le visage d’un Dieu proche, humain, qui entre dans nos maisons et dans nos vies.

Et quand tout semble fini — après la croix, après la mort — c’est encore à table qu’il se fait reconnaître : à Emmaüs, lorsqu’il rompt le pain, ou au bord du lac, quand il prépare du poisson pour ses amis fatigués. Le Ressuscité continue de nous inviter à sa table.

Chaque fois que nous partageons le pain, que nous ouvrons nos portes, que nous accueillons l’autre sans condition, le Royaume s’approche. Peut-être faut-il redécouvrir cela aujourd’hui : dans un monde pressé, fragmenté, méfiant, le repas demeure un lieu de grâce. S’asseoir, écouter, bénir, rompre le pain ensemble — voilà déjà un geste d’Évangile.

Nous avons vécu dimanche un très beau moment à l’issue du culte avec un repas fraternel qui a rassemblé presque 60 personnes. Merci Jean-Fréd et Magali ! Dans la tradition réformée, ce lien entre table eucharistique et table fraternelle a toujours été essentiel. Le repas de communion déborde sur la vie communautaire : il nous envoie vers la table des autres, celle où se construit la fraternité concrète, en unissant ce que nous croyons et ce que nous vivons.

A une époque où l’on mange souvent seul et rapidement, ces repas partagés donnent à l’Église son visage de corps vivant. Autour d’une table, on ne consomme pas seulement des mets : on apprend à se connaitre. On reçoit la présence des autres, on apprend la lenteur, l’écoute, la gratitude, y compris parfois aux côtés d’un prochain que l’on n’a pas choisi…

Le repas communautaire, intergénérationnel, devient alors geste spirituel : il affirme que la communion n’est pas qu’une idée, mais une expérience tangible du Royaume qui vient. Chaque fois que l’Église se met à table, là où le pain est rompu et le vin partagé, c’est toujours Dieu qui, le premier, nous invite. Nous aimerions pouvoir proposer au moins un repas par mois pour vivre ces temps de partage précieux. Pour cela, l’engagement de certains est indispensable et nous aurions besoin d’une ou deux équipes en plus pour une parfaite régularité.
Alors si vous aimez cuisiner et/ou discuter, faites-moi signe !

Pasteur Fabian Clavairoly

Prochains repas fraternels à noter (avec les équipes car il y a des talents derrière chaque repas) :

Dimanche 21 décembre : Jeanne, Fiete et les étudiants du groupe 20-30

Dimanche 11 janvier : Kader, Caroline, Christine & Co

Dimanche 1er février : Anne-Muriel, Stéphanie, Bruno, Christian, Jérôme, Françoise et Jean-Fréd

Dimanche 22 mars : Vera, Fabian

Welcome

Le Bouclier wishes to be, above all, a lively Reformed parish. As heir to the first Reformed community founded by Jean Calvin, « Le Bouclier » (The Shield, named after the name of the street) is made up of 1,200 members and accompanied by two pastors.

« Le Bouclier » seeks to offer sharing and communion in an open-minded way so that parishioners and their friends may live through their spiritual questions together in the light of the Gospel. Today, all age groups are equally represented with, as a consequence, very active young people.

We offer a church service every Sunday which is sometimes followed by lunch. There are activities for all ranging from a group of young parents, a choir, « les doigts agiles » (nimble fingers), « les causeries du jeudi » (Thursday afternoon chats), evening meals, Bible studies, adult catechism and long walks which take place at different periods of the year.

Willkommen

Herzlich willkommen. Die evangelische reformierte Gemeinde « Le Bouclier » ist die Erbin der ersten Gemeinde, die in Strasbourg von Jean Calvin gegründet wurde.

Alle Altersgruppen haben ihren Platz und ein Schwerpunkt liegt auf der Jugendarbeit: vom Krabbelgottesdienst, über den Kindergottesdienst und Konfirmandenunterricht, bis zur Jugendarbeit, mehreren Freizeiten, und internationalen Workcamps. Andere Aktivitäten der Gemeinde sind der Chor, der Gospelchor, der Frauen-Handarbeitskreis, das Treffen der Senioren, die « Essen zu Hause mit je 8 Personen », die Wandergruppe, Bibelkreise, Erwachsenenkatechismus…

Die musikalischen Aktivitäten, herkommend von der reformierten Psalmtradition, und heute mit den Chören, der neuen « von JS Bach erträumten » Orgel, und vielen Konzerten, Kantatengottesdiensten, ist ein anderer Schwerpunkt der Kirchengemeinde.

Nach dem Sonntagsgottesdienst (um 10h30) findet einmal im Monat ein gemeinsames Essen statt.

Die Gemeinde besteht heute aus 1200 Gemeindemitgliedern mit zwei Pfarrstellen . »Le Bouclier » bietet den Gemeindemitgliedern und ihren Freunden einen Ort, an dem sie sich begegnen können und an dem sie ihre Fragen und Beschäftigungen hinsichtlicht ihres Glaubens teilen und leben können.