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Jérusalem, entre prophéties et réalité

« Égayez-vous plutôt et soyez pour toujours dans l’allégresse à cause de ce que je crée ; car je crée Jérusalem pour l’allégresse et son peuple pour la gaieté » écrit Ésaïe au chapitre 65.
« Je ferai de Jérusalem mon allégresse et de mon peuple ma gaieté ; on n’y entendra plus de pleurs ni de cris. Ils ne se fatigueront pas pour rien et ils ne mettront plus au monde des enfants pour les voir mourir. Car ils forment la famille de ceux que je bénis, eux et leurs enfants ».
Le prophète reconnait à Jérusalem un statut particulier, ce statut qui fait d’elle encore aujourd’hui une ville sainte pour les trois monothéismes qui se rejoignent symboliquement depuis des siècles dans cette capitale religieuse dont le nom : Yéroushalaïm signifie « le fondement de la paix ».
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Ainsi ce texte pourrait-il se comprendre comme la préfiguration non pas d’une restauration unilatérale, mais comme l’instauration d’un lieu dans lequel chacun pourrait trouver sa place sous le regard de Dieu.
La prophétie est donnée et ne demande qu’à pouvoir se réaliser, mais se heurte brutalement à la réalité.
Elle soulève aussi plusieurs questions : comment pourrait-elle convaincre les tenants d’une lecture strictement nationaliste ?
Serait-elle trop naïve ? Ou pire, ne serait-elle finalement que la projection de nos espoirs ?
Si vous avez la chance de visiter Jérusalem, vous n’oublierez jamais cette ville : vous n’aurez qu’à fermer les yeux pour vous remémorer des senteurs et des éclats de voix ; la majesté du Kotel ; mais surtout l’émotion qui s’empare de vous au moment de pénétrer un lieu chargé d’Histoire.
Et pourtant…
Le Christ ne s’est pas attaché à ce lieu plus qu’à un autre.
Au contraire semble-t-il, puisque non seulement il le critique vivement, mais d’après les Évangiles, il nous précède en Galilée et pas à Jérusalem.
La Galilée, cette région que le prophète Ésaïe nomme ha-galil ha-goyîm, c’est à dire littéralement : le « district des païens ».
Non pas un lieu saint donc, mais au contraire un territoire perdu et souillé que le Seigneur a choisi comme paradigme de nos lieux de perdition appelés à être rachetés envers et contre tout.
C’est que la foi du Christ est une foi universelle et donc déterritorialisée, une foi qui ne se base sur aucun lieu saint, qui ne demande ni sanctuaire, ni pèlerinage.
Le Christ, pour tout voyage, nous invite à sa suite, et ce voyage est largement suffisant.
Pasteur Fabian Clavairoly

Les rendez-vous de la semaine

– Samedi 15 mai : balade (très) tranquille.
Rendez-vous à 10h45 au parking en face du cimetière de Grendelbruch 67190. Balade d’environ 1 heure vers le château de Guirbaden, chants, « culte des tout petits en plein air », pique-nique à apporter.
– Dimanche 16 mai :
– 10h45 : culte avec le baptême d’Ernest Guillaumé
– 15h00 : culte musical accompagné par l’ensemble « La barque de Charon », avec Adrien Wiot au violoncelle
– 19h00 : étude biblique sur l’épître aux Romains à suivre sur : www.envideo.lebouclier.fr

Pour approfondir

Jeudi 20 mai à 20h00, l’amitié judéo-chrétienne vous propose :
« Jérusalem, Unique, entre singulier et universel », par le frère Louis-Marie Coudray

Jérusalem focalise les regards et les discours. Trois religions, deux peuples, une foule de pèlerins, une actualité brûlante.
Comment essayer de comprendre la valeur de cette ville, l’attachement dont elle est l’objet et les passions qu’elle suscite ?
Supérieur de la communauté bénédictine d’Abu Gosh en Israël, Louis–Marie Coudray a été le directeur du Service National pour les relations avec le judaïsme au sein de la Conférence des Évêques de France.

Inscription obligatoire à l’adresse suivante : paris-ouest@ajcf.fr
Nombre de places limité.
Le lien de connexion vous sera envoyé le jeudi 20 mai vers 18h.

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Édito

« Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. » 

D’abord écrit « coquelicoq »(1545) en ancien français, la fleur était nommée d’après le coquerico désignant le coq par onomatopée, la couleur rouge évoquant la crête du gallinacé.

Dans le Nouveau Testament, le coq est mentionné dans les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Il représente alors le reniement du Christ incarné par l’apôtre Pierre, ainsi que ses remords et son repentir lorsqu’il entend son chant pour la deuxième fois, se souvenant immédiatement des paroles de Jésus :

« Je te le déclare, c’est la vérité : aujourd’hui, cette nuit-même, avant que le coq chante deux fois, toi, tu m’auras renié trois fois. ». L’animal devient, en tant que symbole, un appel à la repentance. Au Moyen Âge, il est devenu une image populaire sur les girouettes, son chant étant associé à l’attitude de veille et de préparation du chrétien en vue du retour du Christ et de la résurrection.

Une des sept photographies de Jean-Marie Stocker présentées dans le temple jusqu’à Pâques.

Quand Jean-Marie Stocker, paroissien de longue date et photographe m’a proposé d’exposer des photos dans le temple, j’ai d’abord eu un réflexe calviniste : « Des images dans un temple ? ».

Puis il m’a montré ses clichés de coquelicots, et j’ai pensé en théologien : coq – uelicot / reniement de Pierre / Passion => Résurrection.

Au-delà de la beauté des clichés, il y a bien du sens derrière ces sept photographies. Exposées durant ce temps de Carême qui nous mène vers les sept jours de la Semaine Sainte – du dimanche des Rameaux au Samedi Saint -, elles font écho de par leur couleur pourpre au temps que nous vivons.

Si vous souhaitez en faire l’acquisition, c’est possible : elles seront disponibles dès le dimanche de Pâques, au profit de la paroisse, évidemment.

Merci à Jean-Marie Stocker.

 

Bien à vous,

Pasteur Fabian Clavairoly

 

  • Ce soir et demain : Retraite spirituelle du Conseil presbytéral au Climont
  • Samedi 22 mars à 20h00 au temple : Concert du chœur de chambre de l’université de Srasbourg
  • Dimanche à 10h30 : Culte
  • Mercredi à 19h00 : Rencontre des jeunes adultes (20 – 30 ans)
  • Dimanche 30 à 10h30 : Culte / Assemblée de paroisse suivi d’un repas fraternel : venez nombreux

 

 

 

Welcome

Le Bouclier wishes to be, above all, a lively Reformed parish. As heir to the first Reformed community founded by Jean Calvin, « Le Bouclier » (The Shield, named after the name of the street) is made up of 1,200 members and accompanied by two pastors.

« Le Bouclier » seeks to offer sharing and communion in an open-minded way so that parishioners and their friends may live through their spiritual questions together in the light of the Gospel. Today, all age groups are equally represented with, as a consequence, very active young people.

We offer a church service every Sunday which is sometimes followed by lunch. There are activities for all ranging from a group of young parents, a choir, « les doigts agiles » (nimble fingers), « les causeries du jeudi » (Thursday afternoon chats), evening meals, Bible studies, adult catechism and long walks which take place at different periods of the year.

Willkommen

Herzlich willkommen. Die evangelische reformierte Gemeinde « Le Bouclier » ist die Erbin der ersten Gemeinde, die in Strasbourg von Jean Calvin gegründet wurde.

Alle Altersgruppen haben ihren Platz und ein Schwerpunkt liegt auf der Jugendarbeit: vom Krabbelgottesdienst, über den Kindergottesdienst und Konfirmandenunterricht, bis zur Jugendarbeit, mehreren Freizeiten, und internationalen Workcamps. Andere Aktivitäten der Gemeinde sind der Chor, der Gospelchor, der Frauen-Handarbeitskreis, das Treffen der Senioren, die « Essen zu Hause mit je 8 Personen », die Wandergruppe, Bibelkreise, Erwachsenenkatechismus…

Die musikalischen Aktivitäten, herkommend von der reformierten Psalmtradition, und heute mit den Chören, der neuen « von JS Bach erträumten » Orgel, und vielen Konzerten, Kantatengottesdiensten, ist ein anderer Schwerpunkt der Kirchengemeinde.

Nach dem Sonntagsgottesdienst (um 10h30) findet einmal im Monat ein gemeinsames Essen statt.

Die Gemeinde besteht heute aus 1200 Gemeindemitgliedern mit zwei Pfarrstellen . »Le Bouclier » bietet den Gemeindemitgliedern und ihren Freunden einen Ort, an dem sie sich begegnen können und an dem sie ihre Fragen und Beschäftigungen hinsichtlicht ihres Glaubens teilen und leben können.