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La Fédération protestante de France

A l’occasion de son AG ce 29 janvier, rappelons que la Fédération protestante de France (FPF www.protestants.org ) représente le protestantisme français auprès des pouvoirs publics. Depuis sa création en 1905 elle en accompagne son renouvellement et son élargissement. Ses membres s’inscrivent dans la longue tradition des Réformes depuis celle du XVIe siècle. Luthériens, réformé, anglicans, évangéliques, libristes, méthodistes, baptistes, salutistes, adventistes, mennonites … tous contribuent à la richesse de cette diversité protestante.
La FPF favorise le partage et le débat en son sein, pour fortifier le lien qui unit ses membres : une trentaine d’unions d’ Églises et plus de 80 associations regroupant 500 institutions, œuvres et mouvements.
En France, près de 2 millions de personnes se réclament du protestantisme et sur environ 2,4 milliards de chrétiens dans le monde, 880 millions se reconnaissent comme protestants.
La FPF est présente dans la société par la réflexion et le travail de ses commissions éthique et société, droit et liberté, jeunesse, relation avec le judaïsme et l’islam, conseil scolaire et ses 4 aumôneries : aux Armées françaises, des prisons, des établissements sanitaires et médico-sociaux et aux aéroports.
Lors des vœux de la FPF pour l’année 2022, ont été soulignés les trois moments importants de cette nouvelle année :

  • A l’occasion des élections présidentielle et législatives la FPF présente et développe 10 sujets (cf. cliquez ici) sur lesquels elle est engagée « car ils engagent l’avenir de nos générations, de notre pays et de l’Europe. Les protestants sont, avec beaucoup d’autres, des acteurs de la société française. Citoyens engagés et responsables, ils veulent faire entendre leur voix, leurs convictions et leurs questionnements dans l’espace public ».
  • Oser lire la bible ensemble (https://www.protestants.org/page/635449-accueil ). « Ce processus de lecture commune entre protestants différents est un beau pari sur l’intelligence collective et sur l’exemplarité de l’écoute comme posture première au lieu de celle du jugement et du mépris ».
  • le passage de relai entre le président actuel, le pasteur François Clavairoly, et le pasteur Christian Krieger qui prendra ses fonctions de président de la FPF le 1er juillet 2022. « Ses responsabilités actuelles en Alsace, il préside l’Eglise protestante réformée d’Alsace et de Lorraine, et la Conférence des Eglises chrétiennes en Europe, la KEK, lui donnent une vue largement à la hauteur des enjeux et une compétence que chacun lui reconnait ».

Pasteur Pierre Magne

Les rendez-vous de la semaine

  • Samedi 30 janvier, 10h30 culte « en présence » et sur www.envideo.lebouclier.fr
  • Dimanche 30 janvier, 17h00 au temple du Bouclier : concert piano et chant, œuvres de Wagner, Mahler, Schönberg.
  • Jeudi 3 février, 20h00 visio-conférence sur : www.envideo.lebouclier.fr Femmes, Féminisme et Judaïsme : des femmes rabbins ? avec Myriam et Emile Ackermann, élèves rabbins du courant juif orthodoxe moderne. Dans le cadre des conférences sur « Femmes et religions », de l’association d’amitié judéo-chrétienne de Strasbourg et de l’association œcuménique Charles Péguy.

Pour aller plus loin

  • Discours à l’occasion des vœux de la Fédération protestante de France le 25 janvier 2022 : http://www.lebouclier.fr/spip.php?article1863
  • Adresse du Pasteur François Clavairoly, Président de la Fédération protestante de France à Emmanuel Macron, Président de la République le 26 octobre 2021 (Cliquez ici pour en savoir plus)
  • Site de la Fédération Protestante de France : https://www.protestants.org

 

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Édito

Il y a dans les Évangiles une étonnante vérité : Jésus aime manger.

Non pas pour le plaisir de la table, mais parce que le repas est le lieu de la rencontre. À chaque fois qu’il s’assied pour partager le pain, quelque chose se révèle — de Dieu, de l’autre, et du Royaume à venir.

Jésus ne choisit pas toujours bien ses convives, du moins selon les critères du monde. On le voit à table avec les pécheurs, les publicains, les gens de mauvaise réputation. Cela scandalise les bien-pensants de son temps : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les pécheurs ? » demandent-ils.

Mais c’est précisément là que réside la grâce. Le repas devient signe d’une communion offerte, non à ceux qui se croient dignes, mais à ceux qui ont faim de pardon, de présence et de vie.

Chez Lévi, chez Zachée, chez Marthe et Marie, dans la foule des cinq mille ou au soir de la Cène, le Christ se fait compagnon de table. Il rompt le pain, partage le vin, écoute, enseigne, relève. À table, il n’y a plus de hiérarchie : le riche et le pauvre, le juste et le pécheur, le disciple fidèle et le traître s’y retrouvent côte à côte. C’est là, au cœur d’un repas, que se dévoile le visage d’un Dieu proche, humain, qui entre dans nos maisons et dans nos vies.

Et quand tout semble fini — après la croix, après la mort — c’est encore à table qu’il se fait reconnaître : à Emmaüs, lorsqu’il rompt le pain, ou au bord du lac, quand il prépare du poisson pour ses amis fatigués. Le Ressuscité continue de nous inviter à sa table.

Chaque fois que nous partageons le pain, que nous ouvrons nos portes, que nous accueillons l’autre sans condition, le Royaume s’approche. Peut-être faut-il redécouvrir cela aujourd’hui : dans un monde pressé, fragmenté, méfiant, le repas demeure un lieu de grâce. S’asseoir, écouter, bénir, rompre le pain ensemble — voilà déjà un geste d’Évangile.

Nous avons vécu dimanche un très beau moment à l’issue du culte avec un repas fraternel qui a rassemblé presque 60 personnes. Merci Jean-Fréd et Magali ! Dans la tradition réformée, ce lien entre table eucharistique et table fraternelle a toujours été essentiel. Le repas de communion déborde sur la vie communautaire : il nous envoie vers la table des autres, celle où se construit la fraternité concrète, en unissant ce que nous croyons et ce que nous vivons.

A une époque où l’on mange souvent seul et rapidement, ces repas partagés donnent à l’Église son visage de corps vivant. Autour d’une table, on ne consomme pas seulement des mets : on apprend à se connaitre. On reçoit la présence des autres, on apprend la lenteur, l’écoute, la gratitude, y compris parfois aux côtés d’un prochain que l’on n’a pas choisi…

Le repas communautaire, intergénérationnel, devient alors geste spirituel : il affirme que la communion n’est pas qu’une idée, mais une expérience tangible du Royaume qui vient. Chaque fois que l’Église se met à table, là où le pain est rompu et le vin partagé, c’est toujours Dieu qui, le premier, nous invite. Nous aimerions pouvoir proposer au moins un repas par mois pour vivre ces temps de partage précieux. Pour cela, l’engagement de certains est indispensable et nous aurions besoin d’une ou deux équipes en plus pour une parfaite régularité.
Alors si vous aimez cuisiner et/ou discuter, faites-moi signe !

Pasteur Fabian Clavairoly

Prochains repas fraternels à noter (avec les équipes car il y a des talents derrière chaque repas) :

Dimanche 21 décembre : Jeanne, Fiete et les étudiants du groupe 20-30

Dimanche 11 janvier : Kader, Caroline, Christine & Co

Dimanche 1er février : Anne-Muriel, Stéphanie, Bruno, Christian, Jérôme, Françoise et Jean-Fréd

Dimanche 22 mars : Vera, Fabian

Welcome

Le Bouclier wishes to be, above all, a lively Reformed parish. As heir to the first Reformed community founded by Jean Calvin, « Le Bouclier » (The Shield, named after the name of the street) is made up of 1,200 members and accompanied by two pastors.

« Le Bouclier » seeks to offer sharing and communion in an open-minded way so that parishioners and their friends may live through their spiritual questions together in the light of the Gospel. Today, all age groups are equally represented with, as a consequence, very active young people.

We offer a church service every Sunday which is sometimes followed by lunch. There are activities for all ranging from a group of young parents, a choir, « les doigts agiles » (nimble fingers), « les causeries du jeudi » (Thursday afternoon chats), evening meals, Bible studies, adult catechism and long walks which take place at different periods of the year.

Willkommen

Herzlich willkommen. Die evangelische reformierte Gemeinde « Le Bouclier » ist die Erbin der ersten Gemeinde, die in Strasbourg von Jean Calvin gegründet wurde.

Alle Altersgruppen haben ihren Platz und ein Schwerpunkt liegt auf der Jugendarbeit: vom Krabbelgottesdienst, über den Kindergottesdienst und Konfirmandenunterricht, bis zur Jugendarbeit, mehreren Freizeiten, und internationalen Workcamps. Andere Aktivitäten der Gemeinde sind der Chor, der Gospelchor, der Frauen-Handarbeitskreis, das Treffen der Senioren, die « Essen zu Hause mit je 8 Personen », die Wandergruppe, Bibelkreise, Erwachsenenkatechismus…

Die musikalischen Aktivitäten, herkommend von der reformierten Psalmtradition, und heute mit den Chören, der neuen « von JS Bach erträumten » Orgel, und vielen Konzerten, Kantatengottesdiensten, ist ein anderer Schwerpunkt der Kirchengemeinde.

Nach dem Sonntagsgottesdienst (um 10h30) findet einmal im Monat ein gemeinsames Essen statt.

Die Gemeinde besteht heute aus 1200 Gemeindemitgliedern mit zwei Pfarrstellen . »Le Bouclier » bietet den Gemeindemitgliedern und ihren Freunden einen Ort, an dem sie sich begegnen können und an dem sie ihre Fragen und Beschäftigungen hinsichtlicht ihres Glaubens teilen und leben können.