La rue Fischart : un patrimoine pour l’avenir

Le Bouclier est propriétaire de 2 immeubles rue Fischart à Strasbourg. Les revenus nets une fois l’ensemble des charges déduit sont intégralement utilisés dans le cadre du projet d’Église, particulièrement dans nos reversements de solidarité nationale et internationale.
L’état général de ces immeubles se dégrade, certains logements ne peuvent plus être loués.
Le conseil presbytéral a fait le choix de ne pas se séparer de ce patrimoine mais de le pérenniser afin de le transmettre aux générations futures. Un groupe de travail, composé de personnes qualifiées (assistant maître d’ouvrage, architecte, notaire, avocat) amène à engager un projet de rénovation et restructuration globales ambitieux qui vise plusieurs objectifs :

  • en concertation avec les services de la municipalité, l’adaptation de l’offre de logements à la demande actuelle avec la création de trois nouveaux grands appartements, en améliorant le découpage actuel des logements et des communs. Cette démarche s’inscrit ainsi dans le cadre de la politique urbaine de l’EMS (Euro métropole de Strasbourg) visant à permettre aux familles de demeurer en ville
  • l’aspect social est au cœur de nos préoccupations, avec la création de 2 logements sociaux qui seront destinés à des familles aux revenus modestes
  • afin de permettre l’accessibilité aux personnes âgées ou personnes à mobilité réduite : construction d’un ascenseur desservant tous les étages, entrée à niveau pour les vélos ;
  • sécurité : mise aux normes de l’ensemble de l’immeuble (électrique, sanitaire, eau), ravalement de la façade
  • environnemental : rénovation thermique, remplacement du chauffage, aménagement des extérieurs, création d’un parking à vélo

Ce projet de rénovation est complexe car il représente de nombreux enjeux sur le plan technique, humain et financier.  Ainsi, l’ampleur des travaux nécessite qu’ils soient effectués en site non-occupé ce qui impose de dénoncer les baux actuels dans le strict respect de la loi. Cela entraîne beaucoup d’émotions chez les locataires actuels ce que nous comprenons bien.Nous répondons de manière individualisée par une écoute sincère et une volonté de conciliation au cas par cas. Chaque demande de rendez-vous reçoit une réponse favorable et nous ne ménageons pas notre disponibilité.
Nous avons fait le choix cohérent de faire primer l’intérêt général sur les intérêts particuliers et de ne pas nous séparer de ce patrimoine afin de le transmettre aux générations futures.

Pasteurs Fabian Clavairoly et Pierre Magne de la Croix

 

Aide à l’Ukraine

UEPAL : https://www.uepal.fr/aide-a-lukraine/
Fédération protestante de France : https://www.protestants.org/articles/92860-guerre-en-ukraine-le-protestantisme-se-mobilise-et-appelle-a-la-solidarite

 

Les rendez-vous de la semaine

Dimanche 20 mars
10h30 : culte au Bouclier et sur www.envideo.lebouclier.fr
19h00 : partage biblique partage biblique : « Messianisme et apocalypse dans la littérature : une certaine idée de l’urgence transposée dans l’Histoire du XXème siècle ». Contact : Fabian Clavairol

Jeudi 24 mars 14h30 : étude biblique sur Les Béatitudes

 

Dans nos familles

Nous partageons la nouvelle du décès de Mademoiselle Anne-Lise Guth, survenu à l’âge de 93 ans le 4 mars.

 

Mesures sanitaires allégées

Depuis le 14 mars, les mesures sanitaires ont évolué. Vous pouvez à nouveau participer aux cultes, concerts et conférences sans porter de masque (sauf si vous le souhaitez !) et sans pass vaccinal.

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Édito

Il y a dans les Évangiles une étonnante vérité : Jésus aime manger.

Non pas pour le plaisir de la table, mais parce que le repas est le lieu de la rencontre. À chaque fois qu’il s’assied pour partager le pain, quelque chose se révèle — de Dieu, de l’autre, et du Royaume à venir.

Jésus ne choisit pas toujours bien ses convives, du moins selon les critères du monde. On le voit à table avec les pécheurs, les publicains, les gens de mauvaise réputation. Cela scandalise les bien-pensants de son temps : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les pécheurs ? » demandent-ils.

Mais c’est précisément là que réside la grâce. Le repas devient signe d’une communion offerte, non à ceux qui se croient dignes, mais à ceux qui ont faim de pardon, de présence et de vie.

Chez Lévi, chez Zachée, chez Marthe et Marie, dans la foule des cinq mille ou au soir de la Cène, le Christ se fait compagnon de table. Il rompt le pain, partage le vin, écoute, enseigne, relève. À table, il n’y a plus de hiérarchie : le riche et le pauvre, le juste et le pécheur, le disciple fidèle et le traître s’y retrouvent côte à côte. C’est là, au cœur d’un repas, que se dévoile le visage d’un Dieu proche, humain, qui entre dans nos maisons et dans nos vies.

Et quand tout semble fini — après la croix, après la mort — c’est encore à table qu’il se fait reconnaître : à Emmaüs, lorsqu’il rompt le pain, ou au bord du lac, quand il prépare du poisson pour ses amis fatigués. Le Ressuscité continue de nous inviter à sa table.

Chaque fois que nous partageons le pain, que nous ouvrons nos portes, que nous accueillons l’autre sans condition, le Royaume s’approche. Peut-être faut-il redécouvrir cela aujourd’hui : dans un monde pressé, fragmenté, méfiant, le repas demeure un lieu de grâce. S’asseoir, écouter, bénir, rompre le pain ensemble — voilà déjà un geste d’Évangile.

Nous avons vécu dimanche un très beau moment à l’issue du culte avec un repas fraternel qui a rassemblé presque 60 personnes. Merci Jean-Fréd et Magali ! Dans la tradition réformée, ce lien entre table eucharistique et table fraternelle a toujours été essentiel. Le repas de communion déborde sur la vie communautaire : il nous envoie vers la table des autres, celle où se construit la fraternité concrète, en unissant ce que nous croyons et ce que nous vivons.

A une époque où l’on mange souvent seul et rapidement, ces repas partagés donnent à l’Église son visage de corps vivant. Autour d’une table, on ne consomme pas seulement des mets : on apprend à se connaitre. On reçoit la présence des autres, on apprend la lenteur, l’écoute, la gratitude, y compris parfois aux côtés d’un prochain que l’on n’a pas choisi…

Le repas communautaire, intergénérationnel, devient alors geste spirituel : il affirme que la communion n’est pas qu’une idée, mais une expérience tangible du Royaume qui vient. Chaque fois que l’Église se met à table, là où le pain est rompu et le vin partagé, c’est toujours Dieu qui, le premier, nous invite. Nous aimerions pouvoir proposer au moins un repas par mois pour vivre ces temps de partage précieux. Pour cela, l’engagement de certains est indispensable et nous aurions besoin d’une ou deux équipes en plus pour une parfaite régularité.
Alors si vous aimez cuisiner et/ou discuter, faites-moi signe !

Pasteur Fabian Clavairoly

Prochains repas fraternels à noter (avec les équipes car il y a des talents derrière chaque repas) :

Dimanche 21 décembre : Jeanne, Fiete et les étudiants du groupe 20-30

Dimanche 11 janvier : Kader, Caroline, Christine & Co

Dimanche 1er février : Anne-Muriel, Stéphanie, Bruno, Christian, Jérôme, Françoise et Jean-Fréd

Dimanche 22 mars : Vera, Fabian

Welcome

Le Bouclier wishes to be, above all, a lively Reformed parish. As heir to the first Reformed community founded by Jean Calvin, « Le Bouclier » (The Shield, named after the name of the street) is made up of 1,200 members and accompanied by two pastors.

« Le Bouclier » seeks to offer sharing and communion in an open-minded way so that parishioners and their friends may live through their spiritual questions together in the light of the Gospel. Today, all age groups are equally represented with, as a consequence, very active young people.

We offer a church service every Sunday which is sometimes followed by lunch. There are activities for all ranging from a group of young parents, a choir, « les doigts agiles » (nimble fingers), « les causeries du jeudi » (Thursday afternoon chats), evening meals, Bible studies, adult catechism and long walks which take place at different periods of the year.

Willkommen

Herzlich willkommen. Die evangelische reformierte Gemeinde « Le Bouclier » ist die Erbin der ersten Gemeinde, die in Strasbourg von Jean Calvin gegründet wurde.

Alle Altersgruppen haben ihren Platz und ein Schwerpunkt liegt auf der Jugendarbeit: vom Krabbelgottesdienst, über den Kindergottesdienst und Konfirmandenunterricht, bis zur Jugendarbeit, mehreren Freizeiten, und internationalen Workcamps. Andere Aktivitäten der Gemeinde sind der Chor, der Gospelchor, der Frauen-Handarbeitskreis, das Treffen der Senioren, die « Essen zu Hause mit je 8 Personen », die Wandergruppe, Bibelkreise, Erwachsenenkatechismus…

Die musikalischen Aktivitäten, herkommend von der reformierten Psalmtradition, und heute mit den Chören, der neuen « von JS Bach erträumten » Orgel, und vielen Konzerten, Kantatengottesdiensten, ist ein anderer Schwerpunkt der Kirchengemeinde.

Nach dem Sonntagsgottesdienst (um 10h30) findet einmal im Monat ein gemeinsames Essen statt.

Die Gemeinde besteht heute aus 1200 Gemeindemitgliedern mit zwei Pfarrstellen . »Le Bouclier » bietet den Gemeindemitgliedern und ihren Freunden einen Ort, an dem sie sich begegnen können und an dem sie ihre Fragen und Beschäftigungen hinsichtlicht ihres Glaubens teilen und leben können.